Chenonville été 2014

Jeudi 26 juin 17h15, le rendez-vous et prit pour retirer le bracelet mit à la disposition de l’association des chasseurs à l’arc d’Eure et loir. Le soir même j’accompagne Laurent Aubry pour une soirée d’affût, il se perche sur un tree-stand permanant à une vingtaine de mètres de la lisière du bois, je me place quinze mètres plus loin avec mon auto-grimpant. Après la pluie le bois a commencé à s’animer, quelques faisans chantaient pour nous garder en alerte. Vers 21h je vois un chevreuil remonter vers les jachères, il est suivi par un autre plus petit, mais ils ne viendront pas nous rendre visite et continueront leurs progressions. 15 minutes plus tard, un bruit attire mon regard sur la coulée qui monte vers Laurent, je distingue à travers les branches la silhouette d’un chevreuil, mais Laurent regarde encore dans la direction des deux premiers, je lui fais vite signe au moment où il tourne la tête. Il comprend de suite et se met en position, mais dommage, c’est une jeune chevrette qui vient s’offrir à lui, elle sort du bois sans savoir que nous sommes là, à la regarder. C’est aussi ça l’affût … 22h30 on y voit encore mais pas assez pour identifier correctement un animal, nous rentrons content de notre soirée.

Dimanche 29 juin 18h00, Pascal est déjà au rendez-vous, après avoir discuté un peu, la question « on fait quoi ? » Je lui explique le déroulement de la soirée de jeudi et lui laisse la priorité sur le choix de l’affût, il prend son auto-grimpant pour affûter une zone très marquait par les chevreuils, j’irai donc sur le tree-stand ou était Laurent jeudi dans l’espoir de revoir la chevrette avec pourquoi pas son compagnon derrière .Tout juste installer, un lièvre vient passer juste sous mon siège, les faisans sont encore là pour me faire passer le temps qui commence être long … 21h je scrute le bois de gauche à droite et de haut en bas , mais rien … si un bruit dans la haie de la lisière , il est là déjà rentré dans le bois sans que je ne l’ai vu arrivé, il est de face je distingue aussitôt ses bois , il monte sur le talus et commence a marquer son territoire en grattant le sol et en frottant sa tête sur un arbre. Il est tellement appliqué à ce qu’il fait que je saisis l’occasion pour me lever et me mettre en position , il s’arrête un moment puis recommence, je suis près mais il bouge de trop , il s’arrête à nouveau regarde dans le bois et commence à se lécher la patte avant … Je suis à l’encrage, la flèche vole droit dedans, elle est haute mais le traverse pour se planter dans un arbre derrière Il ressort du bois le dos vouté et pas très vite, je le perd de vue mais l’entend faire du bruit dans les hautes herbes, quelques instants plus tard encore du bruit au même endroit , je suis confiant J’appelle mon binôme pour qu’il ne tire pas un autre brocard mais je tombe sur sa messagerie, je laisse un message et insiste 2 fois de plus mais rien, ça fait 10 minutes que j’ai tiré et on ne peut pas prendre le risque qu’un deuxième animal soit tiré, je quitte les lieux sans aller voir ma flèche et le plus silencieusement possible . J’arrive au pied de l’arbre où est Pascal qui n’a pas senti son portable vibrer, il comprend de suite… On regagne les voitures pour s’alléger et passer le temps, ça fait maintenant 30 minutes passer que j’ai tiré. Nous regagnons la zone de tire, ma flèche est là plantée dans le pied d’un arbre, mes plumes blanches et le creesting blanc ne le sont plus, elles sont rouge sang d’un bout à l’autre, je suis encore plus confiant. Je traverse la haie, il est là à moins de 15 m de ma flèche. Un soulagement car en 30 minutes le doute s’installe très vite. Je remercie la Fédération des chasseurs d’Eure et loir pour leur confiance dans la gestion et la pratique de la chasse à l’arc sur leur territoire

Je souhaite à tous les membres la même réussite pour cet été 2014

Fred Nollet